Fiche de J.O West

Nom et prénom de votre personnage: Strang-Westwood Howard James Oliver, dit J.O West

Date et lieu de naissance:  14 Avril 1969, à Djakarta, Indonesie.

Sorcier? Oui

Histoire de votre perso:
 
« Cours, poule mouillée, vais te mettre en pièces ! »

Quand on a six ans, qu’on n’est pas trop dégourdi, ni trop grand ni costaud non plus, on oublie l’orgueil et on détale à toute en espérant sauver la peau. Je n’avais aucune chance contre cet imbécile de Jack Pierce, qui a huit ans, à mon avis,  était déjà bâti comme un ours. Qu’il rêvait de me tailler en julienne, aucun doute, d’autant mettre de la distance, sauf que le mec rivalisait avec un grizzli en vitesse de déplacement…Ce qui se passa ensuite échappa à mon entendement : soudain j’avais quatre pattes, une longue queue, filais plus vite que le vent et en deux bonds prodigieux me retrouvai perché sur la branche haute d’un grand chêne à narguer Pierce, qui ne comprenait pas plus que moi à ce revirement de situation.
Ca fit un fameux foin chez mes parents. Maman piquait sa crise et Papa, apparu du néant, exultait.
 
« C’est un vrai Strang. Par Dieu et Merlin…mon fils ! »

Il était heureux, ma mère furieuse et moi, je ne pigeais rien. Les explications vinrent plus tard, et à l’avis de mon cher père, étaient d’une simplicité merveilleuse : j’étais sorcier.
Super ! Ça éclairait tout pour certains, moi, je restai comme deux ronds de flan pendant un bon moment encore, en essayant de reproduire le phénomène. Ça avait été chouette de se transformer en gros chat, sauf que ça ne se passa plus. Pas de sitôt, en tout cas !
On vivait alors aux USA.  J’allais de mieux en mieux. Après une vie de transhumance internationale, due au poste de Papa, qui, digne représentant de Sa Majesté la Reine d’Angleterre était souvent muté aux endroits les plus enviables de la planète. Du monde, j’en avais vu et en avais secrètement marre, enviant les autres gamins qui avaient des copains depuis la maternelle. J’étais un pauvre enfant gâté, fils unique d’un couple qui s’adorait mais qui n’avait cessé de se disputer depuis que j’avais mémoire. Ils se séparèrent avant mes 7 ans et je restai avec Maman, aux USA. Elle était américaine et tenait à rester chez soi. Avec tante Rose. Ça me convenait. Je voyais rarement mon père et peu à peu me suis fait à l’idée qu’il n’était qu’un charmant étranger parfois de passage.
Je fis ma scolarité sorcière à Salem, ayant pigé, enfin, que je n’étais autre chose qu’un animagus et dois compter ces années comme des plus heureuses de ma vie. Mon père me rendit visite à la réception de mon diplôme, voulant me convaincre d’aller vivre avec lui, en Angleterre et jouir pleinement de mon statut d’héritier du nom. Je l’ai éconduit poliment en lui expliquant que j’étais américain plein pot et n’avais rien à cirer avec son nom, titre et fortune.
 
Crasseux et fatigué, je me rendis à l’appel de mon supérieur, le commandant Tanner, dans sa tente, Q.G provisoire dans cette zone de guerre. J’eus droit à un regard mitigé du commandant alors que je saluais, pour juste après remarquer la présence d’un  civil en costume sombre, qui, avant que je place un mot, s’inclina en disant, plein de componction :
 
Votre Seigneurie, je suis désolé d’être porteur de si triste nouvelle, mais votre père,  Sa Grâce le Duc de Gilmore est décédé avant-hier, à Londres !

Arrêt sur image. Cela faisait si longtemps que je n’y pensais plus…
 
Barbant à mourir, ces débats sans fin. Magenmagot, ministère…comme si j’avais à en cirer, de leurs problèmes, embrouilles et entourloupes de tout genre. Mine de rien, Duc ou ce qu’on voudrait, je me trouvais loin de chez moi, de la vie que j’avais choisie, réduit à l’état de noble bureaucrate, ni plus ni moins…
 
Caractère:

Déterminé et rigoureux, J.O  est surtout loyal à ses principes. Rien ne le dérange plus qu’être détourné du chemin qu’il s’est tracé. Revenir sur une décision prise, lui remue les entrailles mais si le devoir est en enjeu, il n’hésitera pas à suivre l’appel. Il est juste, droit et loyal mais sait se monter extraordinairement obstiné pour parvenir à ses fins.

Célébrité sur l'avatar : Stephen Amell

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