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Message par J.O West Sam Oct 12 2013, 12:04

NON MAIS VOUS ÊTES GIVRÉ ?
 
Il aurait pu s’y attendre, heureusement, elle ne chercha pas à ponctuer ses dires d’un nouveau lancement de projectile.
 
Comment osez-vous penser que je vais m’installer gentiment avec vous et…
 
Je suis un homme plein d’optimisme !, assura t’il, avec son meilleur sourire.
 
La patronne de cette jeune menace nationale crut bon s’en mêler, non sans avant l’avoir fusillé du regard.
 
Calme toi, ma chérie, Mr. Strang ne veut qu’apaiser la situation…il a aussi mal réagi , c’est juste un geste de conciliation !

Miss McLane a tout à fait raison, crut-il bon ajouter, mes intentions sont d’une parfaite honnêteté 

Il aurait pu jurer être le plus probe des hommes, la main droite de Dieu ou tout ce qu’on voudrait, rien n’amadouait la belle, qui si bien finit par accepter sa proposition, n’avait pas l’air moins maussade. Plus que cela même…Si on l’avait menée au billot, elle aurait eu sans doute l’air plus content.
Enfin, assis face à face, à table, J.O chercha à faire un peu de conversation, ce qui s’avérait difficile vu la mine de martyre arborée para la jeune femme.
 
On dirait que celle-ci a été une rude journée…
 
Hein ? Rude journée ? La vôtre ou la mienne ?

La mienne a été d’un ennui mortel, d’où que je tire un certain plaisir en sortant manger…et vous ?
 
J’ai pas le temps d’aller au resto, j’y bosse !
 
Quelle décourageante mise en bouche, ça promettait bien de joies, ce repas ! Vu les, très, pauvres efforts faits par la miss, il se lança dans, faute mieux, un monologue, qui servirait pour lui faire comprendre, du moins il l’espérait, que même en étant duc, il restait aussi un être humain comme les autres.  Sa vie ne l’intéressait pas, pas plus qu’il ait été soldat et qu’il n’ait rien à cirer avec le titre. Il aurait tout aussi bien pu raconter qu’il venait d’une autre planète, le résultat revint du tout au même. Elle était là, sans l’être, le regard perdu, tout autant que son esprit, voguant sans doute dans quelque limbe lointain où n’existeraient pas d’idiots comme lui.
 
Je ne comprends pas, désolée…
 
Ça ne fait rien, vous semblez fatiguée !

Oui, je suis fatiguée, admit-elle, mais vous me mettez dans une situation impossible vis-à-vis de ma patronne, de mes collègues ! S’il vous plait, laissez-moi reprendre mon service.

Je comprends, venez avec moi !
 
*Tu commences à avoir des drôles d’idées, mon pote…ça va mal finir !*

Elle le suivit, docilement.
 
Attendez moi ici, j’en ai pour une minute !, et de la laisser sur le pas de la porte alors qu’il s’engouffrait dans la cuisine où miss McLane régnait en efficient tyran, puis je vous toucher un mot, Miss McLane ?
 
Elle soupira puis sourit. Au moins, elle n’était pas aussi coincée que son amie.
 
Je suis désolé pour tout à l’heure mais je crois que Miss Grisham  a bien envie de me trucider…Je le mérite, sans doute mais ce serait de douteuse réputation pour votre établissement si un duc s’y faisait descendre…Serait-ce possible que vous donniez un peu de temps libre à votre amie ?...Je vous assure qu’elle ne court aucun danger avec moi.

Elle souriait, angélique, la demoiselle mais ses paroles ne le furent pas autant :
 
Pour moi, pas de souci, mais si Angel a un seul, un minime…un soupçon de plainte envers vous…duc ou pas, je vous fais la peau, ok ?
 
Il sourit à son tour et sans rien dire lui planta une bise sur la joue. Sans doute pas le comportement qu’on attendait d’un duc anglais, mais au diable les principes empesés. Il avait l’air très satisfait en rejoignant Miss Grisham qui n’avait pas bougé d’un pouce.
 
Affaire réglée, on peut y aller !

Qu’est-ce qui est arrangé ?

Que vous veniez avec moi ! Votre boss vous donne quartier libre !
 
Bien entendu, elle eut son mot à dire mais il fit comme si rien et l’entraîna dans un petit trasplanage d’escorte qui les laissa du côté moldu, où les attendait une limousine. Elle ne pipa mot pendant tout le trajet, et il préféra ne pas trop parler. Qu’aurait-il pu dire, d’ailleurs ? Qu’il était tombé sur la tête et devenu soudain fou ? Qu’il avait follement besoin de quelqu’un avec qui parler ? Que sa vie était insupportable et qu’elle avait des yeux merveilleux ?...Compte tenu de la façon dont elle serrait sa baguette, il était bon pour un mauvais sort.
Ils arrivèrent enfin à  destination.  Higgins s’inclina en ouvrant la porte, les escorta jusqu’à un des petits salons, s’inclina encore et s’enquit, aussi cérémonieux qu’un archevêque, sur un quelconque souhait.
 
On se débrouillera tout seuls, merci. Vous pouvez disposer, Higgins…et qu’on ne nous dérange pas !
 
La porte fermée sur le fidèle serviteur, J.O se tourna vers son invitée, qui le dévisageait, avec une nouvelle détermination, prête, le plus probable à lui décocher un Avada, au besoin. Elle relevait, crânement le menton mais ne pouvait pas s’empêcher de trembler presque.
 
*Bon sang, elle pense que je vais lui sauter dessus et la violer, ou quoi ?*
 
L’idée lui sembla si saugrenue qu’il ne put pas s’empêcher d’éclater de rire.
 
Vous devriez voir votre tête…détendez-vous, bon Dieu !
 
Sa riposte fut cinglante :
 
Que je me détende alors que vous venez presque de m’enlever ? Quoi que vous attendiez de moi, je m’y refuse !

Il soupira et défit sa cravate.
 
Vous avez tout à fait raison…Je m’y prends comme un pied ! Si je vous jure n’avoir aucune idée pendable en tête, vous vous calmeriez un peu ?...Vous pouvez commencer par vous asseoir et accepter quelque chose à boire…Non ! Bon, moi, j’en ai besoin…
 
Il alla vers le meuble bar et se servit un whisky. Ô miracle, elle avait pris place dans un fauteuil, le plus loin possible d’où on supposait il s’assiérait. Il ne voulut pas la décevoir, et prit calmement place à au moins six mètres de distance.
 
J’espère que vous n’êtes pas dure d’oreille parce que je ne pense pas crier !
 
Tiens, un sourire ! Elle était ravissante, mais même si tout portait à le penser, il ne l’avait pas menée là pour lui faire du charme.
 
Vous devez trouver tout ce cirque assez débile…mais c’était la seule façon  que j’ai trouvé de m’y prendre. J’avais besoin de parler avec vous …d’affaires sérieuses, Miss Grisham , pas exactement ce que vous semblez avoir supposé…
 
Elle eut l’air plus attentif, du coup.
 
Tout à l’heure je vous ai touché deux mots sur ma vie et circonstances qui m’ont amené ici, à Londres, mais vous ne m’avez même pas écouté…ou à peine.  Oui, ça tout le monde le sait, je suis le nouveau Duc de Gilmore et tout le baratin conséquent et vous devez aussi savoir comment on en est arrivés à ça…

Ni oui, ni non ! Des rumeurs lui étaient parvenues, sans qu’elle y prête grande attention.
 
Mon père, que voici, il signala le portrait accroché au mur, est mort. En principe ça aurait presque pu passer pour une attaque cardiaque, mais mon père n’avait  que 58 ans et jouissait d’une santé à toute épreuve…Il a été assassiné, dans son bureau, ici…Des cambrioleurs ? Vous voulez rire, cette maison est plus sûre que Fort Knox… Non, ça a été l'œuvre de sorciers… Non, pas de Mangemorts, j’en suis sûr, vu leur modus operandi…

Elle continuait de le regarder sans rien comprendre.
 
Je sais, j’emmêle les pinceaux…suis assez confus, à vrai dire…mais ce soir, en entendant ce que vous disiez à Miss McLane, j’ai su que vous étiez la femme qu’il me fallait…Non…enfin, pas dans ce contexte…Écoutez, miss Grisham, je ne pense pas avoir besoin de ce genre de ces artifices pour séduire une fille, quand même…Vous êtes très…attractive mais…ce n’est pas le point…
 
Un sourcil en accent circonflexe et  sa bouche pincée, accélérèrent les choses.
 
D’après ce que j’ai entendu ce soir, il semblerait que vous travaillez pour l’Ordre…je travaille au Ministère, si vous étiez Auror, je le saurais ! Et non, je ne peux pas faire confiance à n’importe qui…on sait tous que le Ministère est de plus en plus pourri…Oui, vous avez pigé, j’ai besoin de votre aide…Pourquoi ? Mais voyons…pour trouver les assassins de mon père, évidemment !

Elle semblait se livrer à quelque profonde introspection de son âme  et J.O ne se sentit pas le courage de la déranger.  Il se leva et se mit à arpenter la pièce, comme fauve en cage. Ça l’occupa, mais pas trop longtemps.
 
Sais pas vous, mais moi j’ai rien mangé…Ça vous dirait de, finalement, dîner avec moi ?
J.O West
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Message par Angel Grisham Sam Oct 12 2013, 12:32

Sais pas vous, mais moi j’ai rien mangé…Ça vous dirait de, finalement, dîner avec moi ?
 
Froide, elle se leva :
 
À l’unique condition que ce soit moi qui cuisine !
 
Il n’y vit aucun inconvénient, semblant même s’amuser de la situation.
Elle avait pu réfléchir et, malgré sa fatigue extrême, était parvenue à certaines conclusions dont la plus importante : elle ne risquait rien !  Somme toute, ce gars ne réclamait qu’une aide externe pour trouver les assassins de son père, des sorciers selon lui. Lorsqu’il avait fait allusion  son appartenance à l’Ordre du Phénix, elle n’avait pas réagi.  Il avait entendu des choses qu’il n’aurait pas dû, tout ça parce que, trop crevée, elle avait parlé un peu trop.  
 
Je vais faire simple : omelette aux champignons. Ceux-ci sont très beaux.
 
Il la regarda hacher les oignons, émincer les champignons, commencer à les sauter.
 
Vous… Vous avez sans doute surestimé les propos perçus par vos oreilles qui n’auraient pas dus être là !
 
Elle ne regardait que sa préparation en cours, impavide, voire pincée mais surtout sur la défensive.
 
Que je fasse ou non partie de l’Ordre ne signifie pas que je puisse vous être d’une quelconque utilité.  
 
Il continua à suivre ses gestes, sans l’aider dans son débat. Bon, elle battait sans doute les œufs avec un peu trop de vigueur, peut-être avait-elle mis trop d’eau chaude, de lait, elle était très tendue. Les champignons cuisaient doucement :
 
Votre Seigneurie, il faut m’excuser. Je me suis comportée comme… comme une idiote tantôt. Je vous jure que si je pouvais rattraper… je le ferais.  Je ne vois pas comment je pourrais accomplir ce que vous me demandez… pardon… Euh, oui, ça va cramer, désolée !
 
Elle rectifia le tir, tenta de se concentrer mais, décidément, avait la tête ailleurs.  Devant le résultat lamentable, elle fondit en larmes :
 
Je… je fais mieux, beaucoup mieux, d’habitude…
 
Hein ? Pas de protestation, plutôt de la condescendance. Il l’invita très gentiment à retourner au salon, s’asseoir et boire un verre. Beau coup de fouet mais Angel était très abattue.  
 
Votre Seigneurie… ah, J.O si vous voulez, je n’ai que des bribes sur cette affaire. Je vais creuser… non, non, ça ne me dérange pas. Je ne peux pas vous promettre la vérité, juste de vous tenir informé. S’il vous plait, je veux rentrer… Non ? Mais… mais… J’ai deux chats qui m’attendent, et…
 
Il jura s’occuper de tout, qu’elle pouvait baisser ses armes.  C’est vrai qu’elle ne tenait plus, même assise.  
 
Une chambre gigantesque, une domestique impénétrable, Angel fut soulagée de s’allonger et dormit du sommeil du juste... pendant trois heures !   
Elle se rhabilla après une douche rapide, voulut déserter en douce… raté. Il était là avec un café en main :
 
… Non, je ne filais pas… ou si, vous m’embrouillez ! Je… merci pour ce café mais j’ai une réunion, et… Oui, l’Ordre. Je n’ai pas le temps de vous écouter, je dois y aller… Oui, je m’occuperai aussi de votre cas et soyez sûr que quand Grisham donne une parole, elle la tient !  
 
La réunion de l’Ordre fut assez banale. On y causa entre autre de l’ascension parmi les mangemorts   d’un dénommé De Brent.  
 
*Encore un corrompu de plus…*

Elle n’osa pas poser de questions au sujet des Strang, se contenta de suivre les instructions du moment c’est-à-dire ouvrir les oreilles, veiller.
Son arrivée au restaurant à une heure très matinale n’étonna personne, surtout pas Opal qui, déjà en place, révisait ses comptes. Un regard, pas de questions. Angel crut bon de préciser :
 
Il ne s’est rien passé de dérangeant… Hein ? Lui faire la peau ? Tu as vraiment dit ça ?
 
Ça faisait du bien de rigoler mais elle se reprit assez vite :
 
Il faut que je rencontre à nouveau Davenport, ton pote… C’est pour J.O… ouais, Strang, si tu veux… Rêve pas, c’est pas du tout mais alors pas du tout intime… J’ai fait une promesse et compte bien la tenir mais le seul Auror que je connaisse c’est le tien… Si tu t’en portes garante, ça me suffira… oui, c’est important. T’en fais pas, je bosse encore ici, sauf si
 
Tout baignait.  
 
Mr.Davenport, nous nous sommes déjà rencontrés. J’aimerais vous entretenir d’une affaire…
 
Ce ne fut pas facile de le convaincre mais elle y parvint. Elle aurait des réponses dans la soirée, au pire le lendemain…
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Message par J.O West Jeu Nov 14 2013, 23:51

Dire que cette soirée était un franc succès aurait été pécher, tristement, d’optimisme. Il avait, enfin, retenu son attention, la distrayant de son idée première qui était celle de le trucider au premier faux pas.
Et le voilà qui recommençait. Pas  entièrement de sa faute, ce manque flagrant de bonne communication n’avait eu pour résultat que de le priver d’un exquis dîner…et là, duc ou pas, J.O avait faim. Un petit point de marqué, la miss se leva, pas ravie pour autant.

À l’unique condition que ce soit moi qui cuisine !

Si ça peut vous faire plaisir ! *Elle craint que je l’empoisonne ou quoi ?*

Il l’escorta poliment jusqu’à l’immense cuisine et la laissa faire. Elle n’avait pas l’air spécialement fringante mais admirant les beaux champignons trouvés dans l’énorme frigo, l’informa sur le menu :

Je vais faire simple : omelette aux champignons.

*Zut…il y avait des steaks aussi !*

Faute de mieux, il suivit ses faits et gestes. C’est fou ce qu’elle pouvait bien hacher les oignons, l’émincé des champignons tenait de l’artistique. Les gargouillis de son estomac n’avaient rien de noble. Tant pis. Dieu, qu’il avait faim !
 
Vous… Vous avez sans doute surestimé les propos perçus par vos oreilles qui n’auraient pas dû être là !

Vous m’en voyez désolé, dites-moi curieux, entremetteur ou ce que vous voudrez, le cas est que je sais et voilà !

Pas l’aumône d’un regard. C’était la première fois qu’on préférait des champignons sautés à sa charmante présence. Soit, elle était furieuse et compte tenu du traitement subi par ses ingrédients, elle devait l’imaginer lui, dans la poêle.
 
Que je fasse ou non partie de l’Ordre ne signifie pas que je puisse vous être d’une quelconque utilité.

Je n’en serais pas si sûr…*Quelle énergie…ils finiront sur les murs, ces œufs !*

Et la voilà qui s’excusait, belle et angélique, se disant idiote, assurant ne vouloir que rattraper ses manques mais en fin de comptes, se reconnaissant  difficilement capable de l’aider.

Euh…les champignons …

Et les oignons, et les œufs…Catastrophe culinaire et larmes de la belle.

Je… je fais mieux, beaucoup mieux, d’habitude…

J’en suis sûr…Allons, pas pourquoi vous mettre dans cet état, je rate toujours mes préparations, moi…Oublions le dîner *et merde…quelle fringale !* venez…asseyons-nous au salon, calmez-vous…

Il la fit s’asseoir dans un fauteuil et servit à boire.

*Bon, je me soûle et oublie cette soirée fichue !*

Votre Seigneurie…

Arrêtez avec ça *C’est la mort avec l’estomac sur les talons !*…Je suis James Oliver…J.O pour mes amis…et pour vous, si vous voulez bien…

Ah, J.O si vous voulez, je n’ai que des bribes sur cette affaire. Je vais creuser…

Seulement si ça ne vous dérange pas !

Elle assura que non mais ne promit rien. Il ne se faisait pas de grandes illusions de toute façon.

S’il vous plait, je veux rentrer…

Mon Dieu, je suis impardonnable…vous êtes à bout…Impossible de vous laisser partir ainsi…

Non ? Mais… mais… J’ai deux chats qui m’attendent, et…

Faites-moi confiance, Miss Grisham, je me charge de tout…Vous allez vous reposer, gentiment, sans aucune crainte…

Un domestique la conduisit dans sa chambre et J.O fila se préparer un sandwich tout en s’arrangeant pour tenir sa promesse, après tout nourrir deux chats ne posait pas un problème majeur.  Il s’arrangea pour dénicher son adresse et expédia Cebius, homme de confiance de feu le duc, son père et sien, par la force des choses,  s’occuper des minets.

Ce sera tout, Monsieur ?

Et ça devrait être quoi d’autre à votre avis ?

Compte tenu de votre façon de l’emmener ici, je pense qu’au moins un détail serait le bienvenu…le langage des fleurs est subtil !

Et je parie que vous le connaissez mieux que moi…j’ai toujours été nul en Botanique. Vous jouissez de toute ma confiance, Cebius !

Vous avez de la mayonnaise sur le nez, Monsieur !

Le brave homme n’appréciait pas trop ses manières démocratiques qui le faisaient se pointer dans la cuisine au lieu de sonner pour se faire servir, et encore moins qu’il se prépare lui-même ces monstruosités de sandwiches. Maugréer un « merci » la bouche pleine lui valut un regard meurtrier.
Son invitée dormit mois que prévu, lui, pas du tout. Quand elle descendit, prête à prendre la clé des champs, il l’attendait avec une tasse de café.

Vous alliez filer comme ça…sans un café ni dire au revoir ?

Elle commença par rosir et finit par rougir, adorable. Ca faisait très, très longtemps que J.O n’avait rencontré une fille capable de le faire si joliment.

Non, je ne filais pas… ou si, vous m’embrouillez ! Je… merci pour ce café mais j’ai une réunion, et…

À cette heure ?...L’ordre !?

Elle ne nia pas, toucha à peine son café, refusa tout début de conversation et s’en alla en promettant s’occuper de son cas.

*Super ! Et quoi maintenant ?*

La routine. Celle de tous les jours qui le menait à son bureau au Ministère, endroit qu’il détestait de plus en plus face à l’évidence, chaque jour plus insidieuse de la pourriture qui l’entourait.  Trafics de toute sorte, influence, pouvoir, corruption et lui, au milieu de tout ça, essayant de trouver un chemin raisonnable pour continuer, de son mieux, la mission de son père. Mais comment jouer les médiateurs entre un interlocuteur intéressé par la préservation de l’équilibre dans une relation ambiguë et un autre qui faisait la sourde oreille en croyant à une suprématie acquise ? Le tout, en tenant compte que tous le regardaient comme à une bête rare dans un bocal. Si son père avait eu des ennemis, lui les avait hérités en ayant en sus acquis une espèce de mépris généralisé par le simple fait de ne pas être 100% anglais !

*Qui comprend ces insulaires !? Faudra qu’on marche arme au poing au Chemin de Traverse pour les convaincre ?*

Entre ceci et cela, sa seule joie était d’aller chez McLane, tant et si bien, qu’il finit par se lier d’amitié avec Opal et son suédois. Angel demeurait distante et polie. Sa promesse tenue, il avait fini par rencontrer l’Auror Davenport. Ils avaient sympathisé presque d’immédiat, un autre dur à cuire suspicieux,  mais dès que J.O eut vidé son sac, l’auror s’intéressa profondément à son cas. Il avait été clair, Mr. Davenport, l’affaire Strang était un véritable nœud d’embrouilles, faux de partout. Une intrigue de cour, comme au bon vieux temps, ne manquant pas qui, en messe basse, agréait cette mort comme nécessaire.

Je sais tout ça, Justin…on ne se gêne pas pour le dire à mon dos, à voix suffisamment haute pour que le message soit reçu !...Je ne l’ai pas voulu, ce fichu poste…il m’est tombé dessus avec le reste ! Si je reste, croyez-moi, ce n’est qu’avec la saine intention de mettre le grappin sur ceux qui ont tué mon père, une fois ceci fait…je largue tout et retourne chez moi !

Davenport se voulut conciliant, sans doute, l’idée qu’un Pair du Royaume puisse envisager envoyer valser titre et honneur comme si rien, devait lui résulter aberrante, après tout, il était anglais jusqu’au bout des ongles, fils de Lord et lord lui-même(c’est dans sa fiche !!!) pour autant imbu de tradition à n’en plus pouvoir et probablement peu tolérant avec  le fait « d’infecter » la noblesse britannique avec  des sujets importés d’outre-mer !
James Oliver Westwood dut réviser ce dernier argument le soir où, Lord Davenport, correspondant à une invitation à dîner, l’avait convié à son tour chez lui et présenté sa sublime « fiancée ».

Samantha Forrester, que le monde est petit…Excusez-moi, Justin…c’est que Sam et moi…on est allés ensemble à l’école !

C’était tout dire ou presque ! Une connaissance pareille en commun, ça crée des liens. Au moins, à partir de ce soir-là, J.O sut compter avec des amis dans le coin.
Et puis il y avait Angel Grisham, à force de la voir, de lui parler, d’essayer de la cerner, de lui tirer un sourire, il finit par y penser tout le temps, à la voir avec d’autres yeux , à lui trouver bien plus de charmes qu’il n’aurait cru…Cela ne changeait pas grand-chose, à part le traiter avec une exquise politesse et l’appeler par son prénom, elle avait opté pour le James tout court, trouvant sans doute que J.O ça donnait n’importe quoi, la belle Angel continuait à le voir avec presque autant de sympathie qu’à un bacille infectieux, du moins c’était celle-là son impression. Son amour propre prenait des sales coups mais il était du genre têtu !
Dans une ambiance tendue, de violence croissante, ce qui devait arriver, arriva. Le restaurant d’Opal,  offrait une cible de choix. Le soir de l’attaque, J.O dînait chez le Ministre. Le lendemain, il essayait de consoler Angel, face aux ruines fumantes. Son amie se trouvait à Ste. Mangouste et elle était restée sans aucune source de revenus.
Quand il parla de pique-nique, elle prit un air de biche aux abois, alors qu’il ne voulait que la distraire un peu de ses misères.

Ce n’est qu’un innocent repas pris dans un beau coin bucolique…Seigneur, Angel…ça fait combien de temps qu’on se connait ?...Ouais…un certain temps, façon de dire !...Il me semble que j’ai prouvé ma bonne foi et mes bonnes manières…suis un Duc après tout !...Ok, ça n’a rien à voir…disons que je suis un pauvre touriste américain paumé ?... Non, je ne vais pas travailler demain, ni le jour d’après…suis en congé…j’en ai eu marre et me suis fait porter pâle…Pas sérieux ?...Je frôle le surmenage et tu me trouves peu sérieux…pardon c’est vexant…

Elle finit par rigoler, déjà ça de gagné, et assura, pleine de morgue, qu’il était un peu trop pitre pour être un Duc respectable.

On s’en fout un peu, de l’impression que je fais sur mon prochain…

Le lieu choisi était bucolique à souhait, charmant, en rien isolé et encore moins désert. Drôle de pique-nique ! L’ineffable Cebius, grand connaisseur de la nature humaine et de la délicatesse féminine, avait été l’artifice de ce rêve printanier et du fastueux panier qui accompagnait l’illusion. La note « champêtre » par excellence, fut la nappe, blanche (s’il vous plaît), tendue au bord de l’étang où nageaient trois cygnes et quelques canards et le seau d’argent avec le champagne frais à point.

Je ne sais pas exactement quel est le point qu’il n’a pas pigé…mais enfin, soit…chez moi, un pique-nique, c’est juste ça… On boit de la bière en canette et on grille des saucisses sur le feu…Cette vie de noble anglais me tourne les sangs !

Changement de conversation, façon de dire que ses états d’âme ne lui faisaient ni chaud ni froid! Elle lui rappela doctement que leur monde traversait des moments difficiles.

Pas besoin de me le dire…je suis en plein bain…j’écoute, faute de mieux, et crois-moi, pour parler, ça parle…je pense qu’ils me tiennent pour sourd en plus de con perdu…oui, je sais que quelque chose de moche couve…et que ça ne tarde plus…

Ça  ne tarda rien, en fait. Le signal de ralliement de l’Ordre, la surprit juste entre la cuisse de poulet et le sandwich de concombre.

Mais…où vas-tu comme ça ?...QUOI !?...Je vais avec toi !...Jamais de la vie, on peut dire n’importe quoi de moi sauf que je suis un lâche…Bien sûr, que je sais me servir de ma baguette !...Non mais…

C’est ainsi que Sa Seigneurie le Duc de Gilmore, James Oliver Strang,  prit part à la défense de Poudlard, où il n’avait pas mis les pieds de sa vie. À la fin de cette journée terrible, ils avaient survécu, le Mal avait été vaincu et Miss Grisham, cédant à la fatigue, tension, émotion  avait reconnu, enfin, qu’à part être un noble pourri, il était aussi un homme de bien et l’avait embrassé sur la joue. Quitte à se faire gifler, il avait détourné le visage juste quand il ne fallait pas le faire. Ce fut un baiser de rien du tout.

Après tout, c’est un jour de victoire, non ?

Elle l’envoya cérémonieusement se faire voir ailleurs…mais souriait ce faisant …

*Pas à dire, tant qu’il y a vie…il y a de l’espoir. Tu déconnes plein tube, mon pote !*
J.O West
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Message par Angel Grisham Dim Nov 17 2013, 10:48

Elle était peut-être timide mais pas idiote pour autant.  Comme le dit un proverbe : « trop poli pour être honnête ! » C’est en tout cas l’effet que faisait le Duc de Gilmore à Angel Grisham. Trop « gentil », trop beau aussi… Ça cachait sûrement quelque chose. Elle avait rempli sa part du « marché » conclu avec lui et pensait en être débarrassée en le remettant aux bons soins de Lord Davenport. Ben non !
Client fidèle de chez McLane, il ne ratait pas une occasion de se pointer, de quoi l’agacer.  
Souvent Opal la charriait à ce sujet :
 
… T’es dingue ! C’est ton civet d’alligator qui lui plait, pas moi !

N’empêche que… Soupirs. Moins titré, plus franc, peut-être l’aurait-elle regardé autrement.  
Elle, elle bossait dur dans l’espoir de mettre quelques gallions de côté afin de rebâtir son officine. Lui, il avait tout et se souciait comme d’une guigne des ennuis des autres.  
Un soir…
Il faisait plein à craquer selon l’habitude. Erik, maître incontesté des cuisines, supervisait tout en donnant plus que sa sueur à la tâche. Allant en salle porter un plat, Angel vit une animation très anormale dehors :
 
Opal, ferme les volets !
 
Trop tard ! Cela barda bellement. Clients en déroutes, sortilèges de défense ici ou là, tout fut saccagé en deux temps trois mouvements par les Mangemorts malgré une résistance farouche.
Opal, en état de choc, légèrement brûlée, fut évacuée vers Ste Mangouste. Erik alla à son chevet puis disparut subitement. Elle… Elle n’avait plus rien. Rien d’autre qu’un appartement dont elle ne saurait pas assumer les charges sans boulot à la clé, et ses deux chats. La mort dans l’âme, elle mit la pancarte à vendre à sa fenêtre, et donna ses chats à des gens bien.
Triste, solitaire, elle errait en quête d’un autre job quand le Duc se pointa à nouveau dans son espace vital. Un pique-nique ? Décidément, ce type était loin de la réalité des choses.
 
Ce n’est qu’un innocent repas pris dans un beau coin bucolique…Seigneur, Angel…ça fait combien de temps qu’on se connait ?
 
Assez pour prendre la mesure…
 
...Ouais…un certain temps, façon de dire !...Il me semble que j’ai prouvé ma bonne foi et mes bonnes manières…suis un Duc après tout !   

Excuse-moi, James mais ça te fait une belle jambe !
 
 Ok, ça n’a rien à voir…disons que je suis un pauvre touriste américain paumé ?
 
Et de se méprendre sur son rire quand il avoua être surmené et, de surcroit, en congé ! Enfin… elle accepta de partager ce repas champêtre ou supposé l’être, ça lui ferait à elle aussi, une sorte de congé.
 
*Nappe blanche, seau en argent… t’as tout faux !*
 
Il se défendit d’avoir organisé ce repas de cette manière, parla de son ras-le-bol de sa fonction, etc. Elle écouta poliment en lui rappelant :
 
Le monde est sur le point de changer radicalement. Nous vivons sans doute nos dernières heures de tranquillité…
 
 Pas besoin de me le dire…je suis en plein bain…j’écoute, faute de mieux, et crois-moi, pour parler, ça parle…je pense qu’ils me tiennent pour sourd en plus de con perdu…oui, je sais que quelque chose de moche couve…et que ça ne tarde plus…    
 
Tu es au courant et tu n’agis pas ?  
 
La chouette atterrit sur les sandwiches. Message lu, Angel, livide, se leva :
 
 Je pars... Mais à Poudlard, voyons ! Ils sont attaqués ! … Venir ? T’es fou ! Tu sais utiliser ta baguette au moins ?     
 
Il assura que oui ; la suite le prouva amplement.
Sans se concerter, ils se protégèrent mutuellement. Défense, attaque, on put même voir un chat siamois sauter sur un loup-garou tandis qu’une once pourfendait un vampire.  
À part quelques égratignures, ils s’en sortirent indemnes et fourbus, elle en tout cas :
 
Beau, très beau combat votre Seigneurie !
 
Elle s’éleva sur la pointe des pieds pour lui baiser la joue en remerciement de ses efforts mais… Ses lèvres effleurèrent les siennes par un concours de circonstances pas anodines :
 
Dans tes rêves, James !
 
Elle riait en s’évaporant.   
 
Dure, dure réalité.
Avec la victoire de Potter sur Voldy, les affaires allaient sûrement reprendre mais là, le monde magique pansait ses plaies. Y trouver un boulot à cette heure était impossible encore. Faudrait se rabattre du côté moldu ? Pas de souci.  
Elle rangeait ses quelques effets dans un carton quand, à son grand dam, mamy Rose se pointa soudain :
 
Bonjour ma jolie ! Alors comme ça tu as des problèmes et ne dis rien à personne ?
 
Ma… Mamy mais… je…
 
 Oui, merci, je vais bien ! Heureuse que tu t’en soucies…

Je… Je suis désolée, j’ai eu tant à faire…
 
Les excuses sont là pour s’en servir. Pleure pas ma chérie, ça va aller. Si j’avais su plus tôt, je serais intervenue…
 
Oh oui, Angel pleura beaucoup dans les bras de sa grand-mère, celle qu’en dépit de sa volonté elle avait tant négligée.
 
Je ne t’en veux pas ma petite, pas du tout…

C’est Opal qui a cafté ?
 
Qui m’a dit quoi n’a pas d’importance. J’ai mes secrets, moi aussi. Regardons la situation en face, veux-tu ?  
 
Angel fit acte de contrition tout en préparant le thé favori de Mamy Rose.  
 
Bref, tu es sans le sou, quasi à la rue et, bien sûr, trop fière pour l’admettre.  
 
Pas de ma faute… La boutique de maman a explosé, Opal m’a dépannée mais est quasi ruinée aussi… Elle est en convalescence chez ses grands-parents, pas loin mais…
 
Toi tu crèves la dalle, as des frais à assumer et deux chats à nourrir…
 
Je les ai confiés à des gens respectables. Personne n’engage personne actuellement…
 
Moi, là, pourtant j’entends deux bestioles brayer dans l’espoir de retrouver leur foyer !  
 
T’as pas fait ça ?
 
Eh si, c’était fait. Deux paniers se matérialisèrent dans l’appartement. Leurs occupants fêtèrent leur retour par de joyeux ronrons laissant Angel encore plus émue.
 
Je vais tout assumer, ma belle ! Pas de discussion. Après tout, tu es ma seule petite-fille, non ? Je n’y peux rien si tes parents sont des idiots finis.
 
Je vais quand même me chercher un job, si… tu permets, rit Angel en l’embrassant.
 
Elle en battit du pavé ! Épluchant les annonces les plus en rapport avec ses qualifications, hélas rares côté moldu, il y avait de quoi désespérer. Puis, pas hasard ( ?) mangeant un mini sandwiche sur un banc tout en cochant son journal, elle se sentit fortement observée. Relevant la tête, elle ne vit que son charmant sourire :
 
James ? Quel bon vent t’amène par ici ? … Ah, Justin ? *Zut !* … Ben non, pas de nouvelles depuis le grand jour de la victoire.
 
Il lui parut très soucieux, du coup, et s’assit à côté d’elle.
 
C’est au sujet de ses informations sur le décès de ton père ?... Je ne sais rien, il ne m’a rien dit… QUOI ?... un contrat sur sa tête ? Mais d’où tu tiens ça ?  
 
Manifestement, il avait des oreilles à rallonge au ministère. Il s’en voulait d’avoir mis Justin dans le pétrin car on ne le voyait plus nulle part depuis quelques jours, pas plus que Samantha Forrester, sa fiancée.
 
Si ça tombe, ils se planquent en attendant que ça se tasse, non ? demanda-t-elle en évitant d’imaginer le pire… euh Opal ? Aux dernières nouvelles elle était encore chez ses grands-parents, ici à Londres…   
 
Il insista pour la contacter et vu qu’Angel leur était connue… Elle téléphona via le portable de J.O.  Se décomposant au fur et à mesure de la brève conversation obtenue, Miss Grisham rendit l’appareil :
 
Ça devient inquiétant… Ils sont sans nouvelles d’elle depuis hier, partie en affirmant me retrouver…  Je crains d’avoir flanqué la frousse à ces gens…  Oui, bonne idée !
 
Ils se rendirent chez Miss McLane dont Angel possédait la clé de l’appartement.  Le silence les reçut mais Angel avisa la cheminée où un mot lui était destiné. Perplexe, elle le lut puis le fila à James Olliver qui n’y comprit pas plus qu’elle.  Pas de chat dans l’appartement, tout était trop… ordonné.
 
Elle s’est préparée à voyager, conclut Angel… Une fugue avec son Suédois ? Pas Opal, voyons !... je la connais mieux que toi !  Je… j’envoie mon patronus en reconnaissance !  
 
Son chat siamois fétiche revint bientôt porteur de curieuses nouvelles. Angel réfléchit à voix haute :
 
Un lieu incartable mais avec une limite assez précise. Je vais y aller !  
 
James refusa de la laisser y aller seule. Ah, ce Duc ! Fréquemment, elle y avait pensé mais se garderait bien de l’avouer. Un portoloin plus tard, ils se retrouvèrent dans une forêt. L’instant d’après, ils étaient cernés par… leurs amis.  
 
Un gentil petit monde siégeait là, en plein préparatif de Merlin sait quoi sous les commandes de Justin Davenport, secondé par Michael De Brent et de… son frère.  
Le temps de se remettre, Angel rigola :
 
Non mais vous êtes dingues ! Aller vous balader en Orient du 17ème siècle avec cet… aspect très… occidental ?  Ça vous dirait de paraître des autochtones ? Je peux arranger ça !
 
Ils n’y avaient même pas pensé mais se rendirent à ses remarques.
Elle avait besoin d’ingrédients qu’elle fila acheter avec Opal. Un mal fou pour tout trouver. Pendant leurs emplettes, les filles bavardèrent à bâtons rompus :
 
… Comment ça moi et mon Duc ? Et toi alors avec ton Suédois moitié De Brent ?... bien sûr que je me doute que c’est sérieux, je te connais !... moi ? Euh… sais pas… Oui, d’accord, il est craquant ! Là, on a d’autres chats à fouetter… Oh, en parlant de chats, faut que je fasse garder les miens !... Mais parce que tu ne penses quand même pas que je vais vous laisser aller au casse-pipe seuls ?  
 
Affaire conclue...     
Angel Grisham
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