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Drôles de profs...

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Drôles de profs...  - Page 2 Empty Re: Drôles de profs...

Message par Alix Blackstorm Mar Jan 12 2016, 20:41

Miss Cool sembla un peu surprise que le professeur de potions vienne s’enquérir de la santé des fillettes amenées peu avant ainsi que la directrice. Il s’en passait des choses dans ce collège ! Les années antérieures semblaient calmes en comparaison à celle-ci qui débutait en fanfare.  Un bien, un mal ? La suite dirait.  
 
Les petites dormaient, sans doute grâce à la potion violette.  Rapidement, cœur serré, Alix leur embrassa le front puis passa au lit suivant. Là, Phénoména ne dormait pas, elle.  
 
Quel gâchis, n’est-ce pas ? souffla-t-elle.
 
Vous allez bien ? Gardez-vous un souvenir de…
 
 Aucun, hélas. J’en suis la première mortifiée, croyez-moi Alix.  
 
Chut ! répliqua la visiteuse.
 
Qui voudriez-vous qui entendent ? Les petites ? Clara sait, Marcus sait…
 
Dites son vrai nom tant que vous y êtes ! la brava Alix. Mais pei m’importe. La sécurité de mes enfants, par contre…  
 
Il va falloir être perspicaces. C’est pour cela que j’ai fait appel à vous deux.
 
Enfin, une confirmation tangible ! Alix sourit :
 
Reposez-vous. Nous veillerons.
 
Ensemble ?
 
Évidemment ! se hérissa la potionniste. Sauf s’il lui prend la fantaisie de céder à Haines…
 
Et vous à Jordan ? (clin d’œil malicieux)
 
Il n’en a jamais été question ! *vieille intrigante !* Faites de beaux rêves Minerva.  
 
Vous aussi, très chère.  
 
Pensive, Alix revint au chevet des petites. Fouiller leurs esprits lui donnerait une piste ?  
L’exercice était dur même pour un légillimens patenté, et délicat pour de si jeunes sujets, endormis qui plus est.
Avec une infinie douceur, la mère prit le dessus en caressant le front lisse sur lequel quelques boucles blondes s’égaraient.  
 
*Clara, je t’aime si fort ! Me pardonneras-tu de ne pas avoir toujours été à la hauteur ? Si tu savais…*


 *Je sais maman. Je sais…*
 
Mince ! Le contact s’était établi sans aucun effort particulier.  Garder le fil devint impératif :
 

*Que sais-tu ma puce chérie ?*
 
*Que tu m’aimes, que papa est là, qu’il faut protéger mon frère. Je vous aime tous, et j’ai vu… *
 
Tout va aller bien, pas de souci, ma chérie, elles ont été quittes pour une bonne trouille.
 
*Eh merde !*
 
Le lien céda aussitôt l’interruption de Marcus.  Pour sursauter, Anthéa le fit.  Et puis c’était quoi ces mots ?  Des paroles rassurantes, et :
 
… suis le bon vieux Michael de toujours  avec un autre plumage…comme toi !
 
Il se trompait sur son effarement mais bon. Oui, il leur fallait parler mais pas de suite. Marcus/Michael alla visiter McGo quelques secondes, pas assez pour retrouver l’esprit de sa Clara, à peine de quoi réfléchir sur l’attitude à adopter.
Comme attendu, en marchant côte à côte à pas lents dans le couloir peu après, Anthéa subit un léger sermon. Ayant décidé de jouer franc jeu, elle ne nia rien :
 
… je ne vois pas pourquoi je te jetterais un mauvais sort !*Sauf si tu roucoules encore avec Haines !* … ridicules ? Sans doute. J’avis mes raisons d’agir ainsi, toi les tiennes, je suppose...
 
Ils convinrent avoir manqué de communication alors que leur but avait été, était toujours identique : veiller sur Kieran. Que Michael avoue sincèrement son indéfectible implication dans l’avenir de Kieran réchauffa Alix en profondeur. Non qu’elle n’ait jamais douté de l’amour porté à cet enfant dont il ne partageait pas le sang mais en obtenir confirmation était… merveilleux.  
 
… Oui, on le fera ensemble.
 
Impossible d’avoir un tête-à-tête dans les couloirs. Bientôt une clique très connue déboula.
 
*Zut !*
 
Au moins, sa forme animagus ne déplaisait ni à Michael, ni à leurs enfants.  Par veine, papa refusa de mettre le chat dans leurs bras. Elle était très satisfaite de ceux qui la portaient ainsi.  C’était sans compter avec un Nemrod jaloux.  Ce gros toutou joueur ne supportant pas les chats, il n’y eut d’autre solution que de fuir tandis que Michael/Marcus se prenait un billet de parterre. Au détour d’un couloir, redevenue Anthéa, Alix caressa la tête du chien hagard :
 
Tu vas devoir t’y faire, jeune fou ! Tu auras tôt ou tard devant toi deux si gros minets que tu marcheras droit.  
 
Quelle serait la rencontre fatale entre un puma, une panthère et un dogue ? Mieux valait ne pas y penser de suite.
Le dîner commença dans le calme, si l’on veut. Thélonius ne cessa de lui couler des regards de chien battu ; Haines, par contre, se tint coite, quasi tremblante devant son assiette à peine touchée.  
En cas de défection de la directrice, il était de coutume que le membre le plus ancien du staff prenne le relais. Celui-ci échut donc à l’honorable Binns à qui nul ne pouvait nier cette prérogative.
Il tint à en user et prit la parole en faisant – allez savoir comment – tinter son couteau sur son verre fantôme pour réclamer l’attention :
 
Mesdemoiselles, messieurs, notre chère directrice est légèrement indisposée suite à des événements encore obscurs à l’ heure actuelle, mais elle va très bien et reprendra très vite sa place parmi nous. Soyez sages, s’il vous plaît. Les fêtes de fin d’année approchent. Ce serait dommage d’être en retenue à ce moment. Vos professeurs répondront à vos questions dès que possible. Bon appétit 
 
*Quel idiot !* pensa Alix en constatant le brouhaha énorme  qui se déclencha.
 
Ce fut un gros débat entre ceux prétendant savoir et les autres.  Beaucoup imagineraient n’importe quoi… Binns avait jeté de l’huile sur le feu des ragots.
Peu de commentaire par contre entre membres du staff, ou s’il y en eut, Alix ne les perçut pas. Entièrement tournée en elle-même, elle débattit longuement puis put souffler à son voisin à la fin du repas :
 
Chez moi, dans une heure.  
 
Les soixante minutes furent bien employées. Pas besoin de tout ce temps pour se pomponner, loin de là et aucun besoin.  Alix se consacra à ses mixtures ainsi qu’au renforcement de la sécurité de ses appartements. Avec ce qui se passait, mieux valait.  
Pile à l’heure, Marcus fut introduit.  En guise d’accueil, il eut droit à un petit verre de liquide verdâtre :
 
Buvons ensemble… Non mon chéri, ce n’est pas du véritasérum, tu devais le savoir, sourit-elle. Tu as dit ni brun, ni rousse, non ? À trois ? Un, deux…
 
Beurk, c’était infect mais quoiqu’elle fasse Alix n’était jamais parvenue à améliorer le goût de cette potion annulant les effets du polynectar. Pas marrant de sentir les os reprendre leur place, la peau se tendre ou se réduire en certains points.  Heureusement, le malaise ne dura pas. Un pur feu avalé d’un trait plus tard, face à face enfin les époux s’entreregardèrent. Leurs yeux reflétèrent le même sentiment : l’amour fou. Sauf qu’ils n’étaient pas réunis pour partager ces instants-là.  Un longue étreinte, un baiser renversant fut juste ce qu’ils s’accordèrent.  
 
Qui commence, toi ou moi ?
 
S’il lui laissait la parole… Elle la prit lui déballant tout depuis son enrôlement de force par McGo en passant par son travail acharné afin de devenir animagus sans négliger d’autres labeurs uniquement destinés à suivre le parcours de Kieran.
 
J’aurais dû te tenir au courant, c’est un fait. Encore aurait-il fallu que tu sois présent mais passons sur ça.  Toi, comment t’es-tu retrouvé dans cette peau Wallace ?  
 
Ce qu’il narra, ainsi que la manière dont il le fit, amena Alix à rigoler.  
 
McGo t’a donc eu aussi ? Elle est bien bonne… Marcus !

L’alcool aidant les langues à se délier, ils surent bientôt avoir marché sur le même chemin en étant aveugles. Tout baignait sauf que Michael tiquait vis-à-vis de Jordan :
 
… Quoi Thélonius ? Cela t’étonne que l’on puisse me courtiser ? Je crois avoir nettement démontré ma préférence, non ? Si je dois aimer un blondinet qui grisonne, je n’en reconnais qu’un ! Que devrais-je dire de Roswitha, moi ? … ah, bon ?   
 
Là, elle fut franchement surprise par les révélations émises. Contrairement à ce qu’elle avait cru percevoir depuis sa fenêtre, la rencontre Roswitha-Marcus n’avait rien eu de romantique. Il lui avait arraché des aveux. Ainsi, Haines, contrainte, était de mèche avec une  ou des personnes voulant déstabiliser Kieran.  
 
Tu l’as retournée ? Chapeau ! Elle n’a rien signalé de plus sur l’identité de ces gens, leur plan,   leur but final ?...
 
Michael pensait sincèrement que la prof d’études des moldus pourrait être leur alliée maintenant que démasquée ; ce à quoi Alix répliqua :
 
Si tu as vu juste, et qu’elle t’a dit la vérité, elle aura trop la trouille qu’il arrive des noises à son père pour agir en notre faveur...Ok ! Oui, j’ai bien pigé qu’elle ne serait qu’informatrice et qu’on ne devra user de ses éventuels renseignements qu’avec précaution puisqu’il est hors de question de délivrer son père sans éveiller de soupçons. On verra. Mais, dis-moi : qu’en est-il de ta surveillance personnelle ? Je te connais trop pour ne pas t’imaginer avoir planqué l’un ou l’autre système dans les coins. Des résultats ?
 
Sans honte, il admit avoir pourvu maints corridors – particulièrement ceux aux abords de la maison Poufsouffle – de bidules électroniques.
Elle admira son savoir-faire car, malgré des années d’apprentissage, elle ne saurait jamais l’égaler dans ces technologies moldues.
 
À quand remonte tes derniers relevés ?...
 
Ce qu’il lui proposa la fit marrer. Après tout pourquoi ne pas aller ensemble vérifier les enregistrements ? Comme deux collégiens en goguette, main dans la main, ils s’aventurèrent dans les couloirs multiples séparant leurs chambres.  Ils n’avaient pas repris de polynectar, se contentant d’une potion d’invisibilité temporaire. Aussi, même s’ils croisèrent d’autres errants, nul ne les décela.  
Les appartements de Michael étaient moins confortables que le sien mais ils plurent à Alix.
La pièce bourrée de consoles, écrans et autres était impressionnante. Thor la fêta mais fut vite renvoyé à son panier pendant que ses maîtres oeuvraient.    
Fou ce qu’elle aimait le voir à l’œuvre son adoré ! Concentré, il ne sembla pas s’apercevoir être le sujet d’une observation pointue qui, sans le vouloir, amenait des pensées coupables chez sa femme. Elle ne regardait pas les images défiler, elle le regardait lui, son pur profil au menton volontaire, le pli soucieux de ses lèvres, la patte d’oie adorable de son œil… Mais sa rêverie fut brutalement interrompue par un sursaut et une exclamation d’étonnement.  
 
Qu’est-ce qu’il y a ? Qu’as-tu vu ?... Cécile et Vic ? Montre !
 
Elle put s’étonner à son tour avec une succession de prises de vue dont Michael ralentit le défilement pour tout saisir.  
 
Mince ! dit Alix quand le doigt de sa fille pointa l’objectif de la caméra. Elle a pigé.  Mais c’était quoi ce serpent qu’elle a évaporé ?
 
Il ne comprenait pas non plus, et les visionnages successifs ne les aidèrent en rien.
 
En sirotant un pur feu, les époux réfléchirent sur les éléments en leur possession. Il y avait de quoi se poser des questions :
 
Haines est très probablement surveillée de près, tu ne crois pas ?... Quelqu’un a déposé ce serpent pourquoi à ton avis ?... oui, je pense pareil. Il est très possible que Kieran soit fourchelang...
 
Peu de doute quant au but des provocateurs, hélas. Le qui demeurait impénétrable.  
 
Je ne t’ai jamais raconté ce qu’une chatte baladeuse pouvait capter…
 
Et de lui narrer l’étrange conversation surprise le soir de la répartition.
 
On aurait dit un homme et une femme… mais, quand on y songe, plusieurs dames ici ont des voix graves… Non, désolée, je ne pouvais pas les identifier, c’était murmuré et je n’étais pas tout près !  … non, pas Haines, je ne pense pas… ouais… les comparses doivent être au moins deux !  
 
L’heure était avancée quand, enfin, un chat se glissa regagna ses appartements. Alix avait refusé que Michael la raccompagne, il n’y avait aucun risque de quoique ce soit, et – même si -  elle était de taille à affronter beaucoup.  
En se quittant, mari et femme s’étaient étreints avec juste un poil de passion, et l’accord de demeurer chaste sous ces nobles voûtes tant qu’ils seraient sous couverture.
Désormais, les époux se concertèrent tous les soirs. Si d’aucun jugèrent suspectes leurs allées- et venues d’un appartement à l’autre, ils s’en fichèrent royalement sans pour autant enfreindre leurs propres engagements. La surveillance des couloirs ne fit que confirmer des choses anodines genre : Nick et Matt étaient bel et bien animagi. On aurait pu s’attendre à ce qu’ils soient des chiens, comme leurs parents mais non.  Pas étonnant que l’on pense les chats pulluler à Poudlard ; ils étaient futés ces gosses !  
Les seules choses notables pendant des jours, et des nuits, restèrent sans conteste l’hostilité accrue de Cécile vis-à-vis de son professeur de potions.  Lors d’un cours, Miss De Brent frôla le renvoi pur et simple en trafiquant le thermos d’Anthéa.  Pas de chance pour elle, Alix portait son œil magique ce jour-là. Plus perfectionné que celui de feu Maugrey, il était indétectable car ressemblait plus à une lentille de contact qu’à autre chose.  Ainsi, dans son dos, Alix vit Cécile ouvrir son pot isotherme, y verser un truc et le refermer subrepticement. Afin de confondre la coupable, sa mère s’y prit très… naturellement. S’abstenant de boire une seule gorgée de son chocolat chaud durant la leçon, elle tint à féliciter les deux élèves les plus méritantes de ce cours.
 
Miss De Brent, Miss Davenport, en récompense de vos prouesses, permettez-moi de vous offrir une tasse de mon excellent chocolat très personnel.  Il n’est pas ordinaire, vous vous en doutez. Vous n’en trouverez pas deux pareils dans tout Poudlard.  
 
Vic, sans méfiance, se réjouit. Cécile pâlit.  La tasse de la fille de Justin atterrit sur le sol, poussé par une main impérieuse de son amie.  
Victoria se serait emportée contre Cécile si Anthéa n’y avait pas mis halte-là.  
 

Miss De Brent, ce geste est délibéré. Pourquoi empêcher votre amie d’absorber ce nectar ? Buvez !
 
Il fallut répéter l’ordre mais il s’exécuta en tremblant.  Le résultat fut foudroyant.  Alix en rit longtemps avec Michael ce soir-là :
 
Rassure-toi, son hyper-acné ne durera pas plus de trois jours !  Je me demande pourquoi elle a agi ainsi quoique j’en aie une vague idée… ben, ta fille est amoureuse de toi ! ( rire) ou plus exactement de Marcus Wallace !  
 
À part ces anicroches, les De Brent reçurent de bonnes nouvelles d’Australie. Très résumé, le récit d’Erik annonça le retour d’Opal dans la joie.
Evidemment, il fallut rassurer tous les enfants Nielsen qui, forts des assertions de Kieran depuis les premières heures, ne manifestèrent que des sourires entendus. La question de la garde des fillettes n’avait plus lieu d’être avec la réunion d’Opal et de son Erik.  Néanmoins, les gamines se plaisant énormément à Poudlard, les Australiens devant encore se réadapter à la vie commune, il fut décidé que Clara et Caroline resteraient jusqu’aux vacances à tout le moins.  
Les activités scolaires redoublèrent d’intensité avec la période pré-Noël. Une évaluation générale des élèves était nécessaire avant de les relâcher dans leurs familles.
Alix se marra beaucoup en aidant Michael à rédiger ses questionnaires et mettre au point les tests de DFCM pour chaque classe.  Mr. Wallace et Miss Kovatch étaient sans nul doute de drôles de profs en comparaison à leurs prédécesseurs. Qu’importe !
Lors d’une de leur fameuse soirée préparatoire autant que d’espionnage, les complices tentaient encore de débrouiller le sac de nœuds dans lequel ils s’enlisaient avec leurs interrogations quand les caméras de Michael révélèrent une activité croissante de la part de leur progéniture.  
 
Rembobine…  s’il te plait… oui, stop !... tu ne trouves pas bizarre ces conciliabules fréquents aux tables des repas ?
 
En effets, leurs enfants, autant que pas mal d’étudiants, semblaient en proie à des échanges qui se voulaient discrets.
 
On nous cache quelque chose, et cela concerne beaucoup d’enfants, non ?...
 
Une enquête rapide fut menée. N’étaient-ils pas des agents sous couverture ?  Une question ici ou là, directe ou déviée amena cette conclusion :
 
 On distrait les gosses ! Tous sont plus ou moins impliqués dans une sorte de chasse au trésor !...

Regarde ce qu’un certain chat a trouvé !... Oui, j’ai fouillé un sac, et alors ? Les chats sont curieux de nature, nul n’y a vu malice !
 
Le billet étalé éclaira la raison de l’activité parascolaire anormale des enfants.
 

« Le troisième indice menant au trésor arrivera au petit-déjeuner de lundi. Le ou la chanceuse que le hibou choisira saura que faire… »

 

Je n’aime pas ça, pas du tout !... oui, c’est peut-être une blague, un jeu stupide mais cela pourrait aussi être un piège !... je n’en sais rien ! Je n’ai pas su mettre la main sur les autres billets ni n’ai aucune idée de la façon dont les élèves les reçoivent.  Je ne vois qu’une solution… ben oui. Leur demander…  
 
Le tout était de savoir comment présenter la chose sans révéler l’étendue de la surveillance dont profs et étudiants faisaient l’objet…
Alix Blackstorm
Alix Blackstorm
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Drôles de profs...  - Page 2 Empty Re: Drôles de profs...

Message par Michael De Brent Mer Jan 13 2016, 15:07

Dîner en pagaille, merci l’idée de Binns  de donner libre cours à la curiosité des élèves.  On s’en tira aussi bien que possible, c’est-à-dire en disant à peu près rien tout en ayant l’air d’en dire plus, ce qui, bien entendu n’arrangea personne mais aida à faire passer le temps.
 
Chez moi, dans une heure.  
 
C’était tout ce que Michael voulait entendre. Connaissant par cœur sa chérie envisager un quelconque délire amoureux n’entrait pas en cause. Ce serait plutôt une mise à jour avec  explications à la clé.  Il ne se trompa pas. Au moins eut il droit à un baiser renversant dès leur apparence normale retrouvée, avant de commencer avec le déballage.
Ce fut court, concis et précis. Points d’ombre éclaircis, vérités étalées. Sans reproches ni amertume. Ce qui était fait l’était, aucun besoin d’y revenir dessus.  Autant passer à ce qui les occupait si bien depuis le début de l’année scolaire.
Il était très fier de la technologie de pointe déployée, elle était curieuse des résultats. Qu’à cela ne tienne, après une petite balade en toute discrétion dans les corridors jamais déserts, Michael introduisit sa chérie dans son antre sacré qui avait des allures de salle de commandes d’une centrale d’intelligence.
 
Rien n’est de trop pour surveiller cette bande de chenapans…de mon temps on avait des idées pendables mais là, ils ont vraiment évolué…Rusard en aurait perdu la tête et Parker, avec sa bande de chats entraînés n’en viendra jamais à bout…
 
La conversation tomba un peu en point mort alors que le visionnage des derniers relevés se poursuivait. Concentré à la tâche, il ne rata pas moins le fait de mériter plus d’attention que les images qui défilaient, ce qui était très loin de lui déplaire. Ce petit manège charmant cessa en découvrant une scène pour le moins étonnante. Leur fille Cécile, celle de Justin, Vic et un serpent que la première venait de faire disparaître.
 
Mais qu’est-ce qu’elles font là, ces deux anges !?
 
Bonne question. Pas d’explication, seulement un détail inattendu : Cécile venait de découvrir la caméra de surveillance.
 
Elle est futée, ma fille !, rigola t’il, fier comme un paon mais Alix le ramena à des considérations plus terre à terre.
 
Quelqu’un a déposé ce serpent pourquoi à ton avis ?...
 
Il contempla le Pur Feu dans son verre  l’air sombre.
 
Kieran, que d’autre penser ?
 
Oui, je pense pareil. Il est très possible que Kieran soit fourchelang...
 
Ce qui n’aurait rien d’étonnant !, ajouta t’il, amer. Comme toujours quand il devait penser aux origines de son fils.
 
Des hypothèses, il y en avait. Rien d’autre. Tout demeurait d’un flou captivant, inéluctable mais flou enfin.  Pas de faits concrets, on se limitait aux soupçons en frayant la paranoïa. Soit la menace du Détraqueur avait été plus directe mais n’avait été qu’une mise en bouche corsée.  Ceux qui se livraient à cette machination ne feraient pas de mal à Kieran, de cela son père en était sûr, ils ne voulaient qu’attirer l’attention du garçon, le mettre à l’épreuve et le pousser à dévoiler ses talents cachés…quels qu’ils soient.
Et ça ne venait que de commencer.  C’était la 1ère année de Kieran à Poudlard…la 1ère de sept longues années d’études. À quoi bon en parler, tous deux le savaient et feraient avec…comment ? Ça, c’était encore une de ces questions incertaines qu’on résoudrait au fur et à mesure.
Leur belle complicité retrouvée, ils travaillaient ensemble pour dévider l’écheveau à rallonge. Et bien sûr, entre temps il fallait continuer à jouer le rôle de professeurs. Alix s’en tirait mieux que lui. Elle menait son petit monde au doigt et à l’œil avec une sévérité non feinte.  Ce qui ne lui attirait pas toujours des sympathies. En fait, il y en avait qui la détestaient carrément : Cécile en tête de liste.
 
C’est inadmissible,…cette gamine est dingue ! T’es peut-être pas un doux cœur mais vouloir empoisonner ton chocolat…je n’aimais pas du tout Rogue mais je n’aurais jamais eu une idée pareille.

Ce qu’Alix en pensait, en riant, le laissa comme deux ronds de flan :
 
Ben, ta fille est amoureuse de toi ! ( rire) ou plus exactement de Marcus Wallace !  
 
Mais qu’est-ce que tu racontes ?…C’est…terrible !
 
Quoiqu’en y pensant bien, il y avait bien de signes qu’il avait allègrement ignorés. En fait cela ne lui avait tout simplement pas effleuré l’esprit. Décidément les hommes ne sont pas trop doués pour ce genre de choses !
 
Et qu’est-ce que je fais ?...Faut qu’elle arrête d’y penser…
 
McGo qui, allez savoir comment, était arrivée aux mêmes conclusions s’amusa beaucoup de son air horrifié.
 
Ce n’est qu’une lubie d’adolescente…reconnaissez que vous donnez le genre de beau ténébreux et ce n’est pas apte pour cœurs sensibles…je n’aurais jamais dû permettre que vous preniez cette allure…On verra pour l’année prochaine !

QUOI ? Vos n’y pensez pas !?...Jamais je ne referai ça !...Oui, je sais, Kieran, encore et toujours…Tant pis, s’il le faut je jouerai les esprits frappeurs mais vous ne m’y reprenez plus…
 
Laissez que ce soit mon souci, trancha t’elle en rigolant toujours.
 
Je ne vous reconnais plus…Vous êtes sûre que cette potion que vous prenez ne vous chamboule pas les esprits !?, la voyant froncer quand même les sourcils comme au bon vieux temps, il opta plutôt pour un changement de thème, j’ai pensé que cela vous réjouirait de savoir qu’Opal va bien…Oui, mon frère l’a bel et bien retrouvée…Elle sera de retour pour Noël…Jusque-là Caro et Clara resteront ici…elles s’y plaisent, les petites …à moins bien sûr que vous…
 
Était son impression ou McGo laissa échapper un soupir ému tout en adoucissant sn expression ?
 
Non, non…pas du tout…elles sont adorables, ces gamines…des esprits purs…encore…elles peuvent rester autant que nécessaire…Mais que cela ne vous distraie pas de vos obligations…Ne faites pas semblant, Michael…vous perdez la tête avec votre petite dernière…et nous avons une fin de trimestre à préparer…j’attends  les test de DCFM pour la fin de cette semaine…

Sûr que McGo était capable de le mettre en colle s’il ne faisait pas bien son boulot, Michael passa la nuit à plancher sur les fichus examens. Alix lui filait un coup de main mais il commençait à en avoir sévèrement marre de cette vie de professeur…
 
*Vivement les vacances !*
 
Non contents de lui pourrir la vie en cours, même s’il s’exerçait pour prendre son air le plus prof revêche possible, ses élèves, sa progéniture en tête, s’adonnaient à des activités parascolaires dignes du plus haut soupçon.  Parce qu’ils étudiaient, de cela aucun doute  mais un rapprochement d’image via zoom de caméra permit dévoila les titres de certains grimoires consultés avec grande attention.
 
Créatures magiques de la forêt interdite…Faune sous-marine des lacs ?  Que diables mijotent ces écervelés ?, la question était plus que bonne, aucun de ses thèmes n’entrant dans les matières à réviser pour les examens de fin de trimestre.
 
Et si ce n’avait été que ça. Que de messes basses au cours des repas, dans les couloirs ! Que de billets hâtivement échangés pendant les cours ! Et ces airs si faussement angéliques qui mettaient la puce à l’oreille de façon quasi alarmante. Il y avait du remous, et tous semblaient impliqués, qu’ils soient en 1ère année ou en 5ème . Seuls semblaient exclus les « grands de 6ème et 7ème qui de toute façon n’avaient rien à cirer avec ce que faisaient les mioches.
 
On nous cache quelque chose, et cela concerne beaucoup d’enfants, non ?...
 
Ça tu peux le dire… plus de la moitié de l’école mouille dans une intrigue…Ils me font peur, ces gosses !, dur d’admettre mais une poignée de gamins délurés étaient à point de damer le pion à deux spécialistes en infiltration qui de leur temps avaient déjoué le pouvoir de Voldemort en personne.
 
Ce fut Alix, infiltrée à sa façon, qui apporta un peu de lumière dans l’affaire en cours.
 
Bravo…une chasse au trésor ! Rien que ça ! Je parie que Nick et Matt ont quelque chose à voir là-dedans, ça leur ressemble bien…Comme quoi un hibou apportera la nouvelle…Génial, à ton avis on devrait faire quoi ? Intercepter tous les hiboux ? Ou les descendre faute de mieux !? , l’idée était si absurde qu’ils en rirent mais le sérieux revint très vite, oui, tu as raison…cela va au-delà de la blague Nielsen…pas que mes neveux soient bêtes mais là, cela surpasse même leurs moyens…ce qui veut dire qu’un ou des adultes malintentionnés se servent du petit réseau mis en place…et bien sûr on arrive à la conclusion classique…encore un piège !

La solution proposée par son Alix chérie n’était peut-être pas la meilleure mais si la seule…Mettre cartes sur table et demander directement aux impliqués.
Bien entendu, solution nuancée d’embûches ! Poser des questions à tout go signifiait laisser savoir à tout ce petit monde qu’on l’avait soumis à une surveillance exhaustive, ce qui ne manquerait pas de soulever un tollé de fin de monde et, en passant, vexer plus d’un esprit sensible.
 
Bon, ne reste qu’à appliquer la bonne vieille règle : trouver le maillon faible et le faire chanter !...Non, ma chérie, je ne vais pas torturer des gamins…seulement chercher le plus apte pour dévoiler l’embrouille !...Il y a toujours un mécontent, un envieux…le vilain petit canard qui se sent en marge…

Bertie McKenzie n’exalterait jamais les esprits, il avait déjà assez de mal à faire entendre sa petite voix, sans trop de succès. Il suivait le mouvement dans un élan de survie, dépassé par les plus hardis, les plus loquaces, les plus marrants, les plus sympas. Résigné ? Oui et non. D’un côté, il voulait sa paix, d’un autre en voulait à tous ceux qui s’amusaient bien plus que lui. Il aurait voulu faire du grabuge, se prendre des colles, faire rigoler ses  camarades, avoir le courage de dire ce qu’il sentait, ne pas avoir peur de tous et de tout. Il aurait voulu être comme Lucas De Brent qui incarnait à ses yeux l’audace même, ou comme les jumeaux Nielsen toujours sur un bon coup.
Et voilà que tout le monde semblait être devenu fou autour de lui. Une folie discrète, même si pas si discrète que ça. Tout avait commencé avec  les messages et…les chats. Et c’était parti pour la rigolade. Pas lui. Il observait seulement, de son coin.
Que le prof. Wallace l’approche et entame une conversation avec lui surprit tellement Bertie qu’il en perdit presque le don de la parole. Le prof de DCFM  était très gentil, à son avis. Bien plus que la prof de Potions qui lui fichait la trouille. Mr. Wallace s’intéressa à ses avances en sa matière, se déclarant ravi de son intérêt. C’était bien la première fois que quelqu’un avait à faire de ce qui lui plaisait ou pas. Le reste alla tout seul, sans que Bertie s’en rende même compte.
 
Vous ne leur direz pas que je vous ai tout raconté, n’est-ce pas, Monsieur ?, s’angoissa t’il quand même.
 
Mais non, voyons…vous n’avez rien fait de mal, McKenzie…c’est plutôt moi qui suis trop curieux…ainsi au début c’étaient vos camarades les jumeaux…*Des vrais lurons ces deux-là !*…non, pas de punition pour eux, mon garçon…des blagues, c’est normal et ce n’est rien de bien méchant…

Les chats au début…c’était eux, je le sais…je les connais !...Mais après, c’étaient les autres…les autres chats, voyons…, il baissa la voix, ceux de Miss Parker…je les connais aussi…

 
Ah !...Miss Parker…intéressant…oh non, elle veut sans doute aussi s’amuser…*Tu veux rire !* Allez y tranquille, McKenzie…mais si jamais quelque chose vous tracasse n’ayez doute de venir me trouver, peu importe l’heure !
 
Bertie était aux anges. Lui, un petit Poufsouffle de rien du tout, méritait l’attention du remarquable directeur des Serpentard. De quoi le faire se sentir imbu d’une nouvelle force. Il n’était plus invisible !
On faisait tous comme si rien. Les drôles de profs observaient. Les élèves nageaient en pleine intrigue et se marraient comme des fous en défiant tout ordre établi avec des ruses de sioux très élaborées. Et il faut dire que ça n’allait pas du dos de la cuillère de ce côté-là. Les études en pâtissaient, les cours autant, ne parlons pas de la discipline. Là, ça partait gentiment en eau de boudin…
Les enquêteurs de service, promus de même que leurs collègues en victimes propitiatoires de cette folle course au trésor, n’avaient pas été longs à savoir de quoi allait la réglementation de ce singulier concours. Les règles étaient d’une simplicité…enfantine.
L’explosion du chaudron avait été du plus bel effet. Une substance colorante et odorante éclaboussa tout dans un périmètre de dix mètres. Murs, élèves, professeur et lustre. Rose fluo, puissante odeur à fraise.
 
Pas degueu…mais décidément le rose,  pas ta couleur !, il n’y pouvait rien, à point d’avoir des convulsions de tant rire, ces mioches sont extraordinaires…Oui, oui…ok…c’est sérieux…vraiment ?, et de rigoler comme un bossu alors que Chérie fulminait, c’est Kieran qui a fait ça !?...IL est doué !, Alix le renvoya se faire voir ailleurs.
 
Bien entendu il rigola moins quand deux jours plus tard quand le pauvre Nemrod, revenu depuis peu lui tenir compagnie en cours, lévita sur la salle de classe hilare, affublé d’un tutu à paillètes et une couronne de plumes. Curieusement le chien loufoque sembla se marrer autant que ses tortionnaires qui se prirent une colle à rallonge, qui ne leur fit pas le moindre effet.
Puis McGo se retrouva collée à sa chaise lors du diner à la Grande Salle. Ensuite une substance hyper glissante enduisit le sol du Hall provoquant des glissades inoubliables et atterrissages forcés idem. Pas de casse mais des amours propres estropiés. Personne ne voulant vendre la mèche, on distribua des punitions au petit bonheur la chance. Pas plus mal, à croire que tôt ou tard, tous attendaient une amnistie générale !
L’idée, entrevue auparavant, d’une intervention plus corsée se vit confirmée quand l’énorme varan malais apparut dans la Grande Salle, à deux pas de la table de Poufsouffle.  Le stade rigolade innocente était amplement dépassé. Trop saisis pour réagir, les élèves, et la plupart des professeurs  restèrent cloués sur place. Le reptile avança, menaçant.
 
*Langue bifide…Fourchelang…clair comme le jour…Ne fais rien Kieran…ne fais rien !*
 
Comme s’il avait perçu les pensées de son père, Kieran resta aussi figé que la plupart de ses camarades, les yeux élargis de crainte et en l’espace d’une seconde Bertie McKenzie passa d’invisible à héros quand d’un geste délié et d’une voix forte lança un Repulso retentissant qui fit reculer la créature.  Intervention immédiate des professeurs. Le varan disparut.
 
Voilà, cette fois c’était de trop, Madame la Directrice, je veux bien croire que mes neveux soient très forts pour leurs blague mais là…Notre coupable perd patience…celle-ci a été une provocation ouverte…comment que quoi !?...Vous avez remarqué la langue de la bestiole ? BIFIDE !!! ÇA NE VOUS DIT RIEN !?...
 
Je ne suis pas foncièrement stupide, Michael…arrêtez de gueuler comme un forcené…Vous êtes insupportable ! Je sais ce que vous voulez…j’ai ma confirmation, faites comme bon vous semble…au fait, vous devriez essayer d’apprendre un peu de la maitrise de soi de votre fils…cela serait utile à l’heure…

Sauf votre respect, Madame…
 
Un coup de coude dans les côtes de la part de sa femme adorée lui épargna d’en dire trop. D’un geste fatigué, Minerva leur signifia la fin de l’entretien.
Pas plus tard que le soir même une fouille minutieuse des appartements de Miss Nosey Parker  donna les résultats voulus. Sans laisser aucune trace de leur passage, deux agents très spéciaux glanèrent  informations et preuves suffisantes.
 
C’est pour demain, d’après ce qu’on sait…elle n’a aucune raison pour penser que ça a foiré…pas encore…je l’ai vue il y a pas plus de vingt minutes et elle avait l’air parfaitement tranquille !
 

Grande Salle. Lundi matin.
Le pauvre hibou grand-duc porteur du tant attendu message en fut pour ses frais. Bien que McGo se soit opposée à une action d’éclat, Michael, dont la patience avait subi des ravages aliénants, n’en fit qu’à sa tête. Le volatile avait entamé une gracieuse descente vers Kieran à la table de Poufsouffle quand  sa volonté se vit mystérieusement détournée le faisant plutôt aller se poser sur le plat de pancakes à la table des professeurs.
 
*Pas toutes les épreuves tu n’as remportées. Ruse et courage sont tes atouts. Fin esprit le tien qui sera dûment récompensé au soir de la pleine lune. Tu seras sacré champion, à la frontière de ton monde, celle que tes pieds n’ont jamais foulée.*
 
Et alors ? Qu’est-ce que vous en dites ? Ça m’a tout l’air d’un rendez-vous et pas précisément au fond de la cour de récréation !, grommela Michael, la Forêt Interdite…Un gosse de 11 ans, un soir de pleine lune…quelle saloperie ! Maintenant, si vous permettez, je dois m’occuper d’une certaine personne, d’une flopée de chats et de l’examen de 11 :00 !
 

Quelle bonne intention ! Entre tours, détours et mauvaises blagues on perdait la perspective…et pas seulement que ça ! Miss Nosey Parker, qui semblait avoir une louable suite dans ses idées, n’avait pas attendu à qu’on lui tombe dessus et dès que l’évidence des faits la signala, elle n’avait pas attendu pas pour prendre ses cliques et ses claques et aller chercher son salut ailleurs.
À bout de nerfs, de fatigue et de tout ce qu’on voudra, Michael faillit piquer une crise d’anthologie et perdre e qui lui restait de bon sens.
 

Elle était là…à portée de main… Vous..., et il regarda McGo de son air des mauvais jours, vous aviez soi-disant toutes les garanties …Irréprochable ! Avez-vous songé à vérifier ?

Les certificats fournis étaient impeccables et oui, j’ai vérifié…Un mot de plus…
 
Deux ou trois, s’il en faut…Votre petite merveille de concierge à la noix a fichu la pagaille, a mis MON fils en danger…ne me dites pas de me calmer !
 

Si vous ne le faites pas, riposta Minerva/ Phénomena avec une morgue sans pareil, je vous calme à ma façon !...Je comprends que cette échéance ne soit la meilleure mais au moins on n’a plus Parker sur le dos…
 
JA ! Et ça vous suffit, vous ? Plus de Parker et demain quoi ?...parce que vous ne pensez pas que ça va s’arrêter là, non !? Non, Alix, je ne me tais pas…ça, c’est du laxisme…oui, Minerva, c’est pour vous, ça ! Je veux toutes les références de cette femme…Non mais, qu’est-ce que vous croyez !? …J’ai déjà mis des traqueurs sur sa piste et n’aurai cesse jusqu’à l’avoir face à moi et lui extorquer ses vérités…
 
Le fameux froncement de sourcils de Mme. La Directrice n’eut pas le moindre effet sur lui, cette fois.
 
Oui, je lui arracherai la peau par petits lambeaux au besoin pour la faire parler…Elle n’est, en toute évidence, pas seule dans cette magouille…et tant qu’on ne saura pas qui est le commanditaire… on continuera à tourner en rond…et croyez-moi, Minerva, cela me déplait…
 

Déplaire était peu dire mais on n’explora pas les nuances. McGo savait exactement à quoi s’en tenir, tout autant qu’eux. La menace subsistait, il faudrait, envers et contre tout, tenir bon encore un temps…le reste de l’année, en essayant de ne pas éveiller trop de suspicions et d’endormir au mieux celles existantes. Pas toujours évident !
Au Dîner de Noël,  on échangea des vœux, des souhaits, des cadeaux et chacun prit son chemin. Les élèves se préparaient pour leur retour avec le Poudlard Express. Une fin d’année tout à fait convenable, faisant cas omis d’une ou deux bizarreries qu’on voulut bien ignorer.
Sur le quai 9 ¾ , on se retrouvait entre parents en attendant le train. Vieux amis qui se retrouvaient. Bavardages. Que de souvenirs partagés et là, c’était le tour à leurs enfants de créer  les leurs. Le train entrait en gare, on prit congé en devinant la suite agitée.
 
Bon, et maintenant on joue les parents ravis…et puis on va faire des achats de Noël…tu sais, ma douce…Pitié, regarde ça…que fait Clara avec ce chien de malheur !?
 

En effet, sa petite fille descendait du train, ravie, tenant en laisse Nemrod, suivi de ses frère et sœur, cousins et amis. Une véritable cohorte qui semblait beaucoup s’amuser avant de s’égailler pour aller retrouver les respectives familles.
Alix riait en embrassant ses enfants, ses neveux alors que Michael s’en prenait plein le chien qui lui tomba dessus en pleine exubérance affective.
 
Mais…c’est quoi ça !?
, beugla t’il en essayant de se défaire de la menace canine.
 
Miss McGonagall a dit que tu aimais beaucoup les petites bêtes du bon Dieu, récita Clara, sentencieuse, sourire ravi,  qu’elle ne pouvait pas le garder…le pauvre Nem serait si seul et malheureux…j’aime beaucoup Nem…T’es pas fâché, Papa, hein ?
 
Compte tenu qu’il était à terre et venait de subir les effusions de rigueur d’un Nemrod ébahi de bonheur mais que sa fille adorée lui sautait aussi au cou …non, il n’était pas fâché !
Il ne voulait qu’oublier ces derniers mois déments, rentrer chez lui, se la couler en douce…Évidemment, avec sept enfants sur les bras, un chien démesuré et assez dingue, des elfes occupés ailleurs, Noël  le lendemain, tous les achats à faire, Erik et Opal à retrouver après une absence angoissante, mises à jour  notoires et autres imprévus…ça allait prendre du temps, réaliser son rêve !

Carpe Diem …what else !?
Michael De Brent
Michael De Brent

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